En 1924, Jean Meyer rencontre celui qui deviendra son disciple et son successeur : Hubert Forestier. Celui-ci, né à Angoulême, en 1901, avait été initié au spiritisme dès l’âge de douze ans et à la suite de curieuses expériences.
Celles-ci, initialement dirigées contre cette doctrine, tournèrent, en fait, en sa faveur. Le destin d’Hubert Forestier lui avait été clairement révélé et, il avait acquis une solide conviction étayée sur des faits personnels bien établis.
C’est ainsi que commence une période de dix ans pendant laquelle Jean Meyer et Hubert Forestier participent à de nombreuses et sérieuses expériences spirites, effectuées par des hommes de sciences, des chercheurs qui ont laissé des noms hautement connus depuis cette période fructueuse.
C’est ainsi qu’ils travaillèrent avec Léon Denis, Gabriel Delanne, le Professeur Richet, J. Maxwell, Calmette, Geley, Osty ; ils connurent aussi Camille Flammarion. C’était encore l’époque au cours de laquelle on pouvait disposer de grands médiums, tels que : Kluski, Rudi Schneider, Jean Guzik, etc.
Hubert Forestier a pu, ainsi, connaître de près les diverses formes de médiumnité et de phénomènes spirites. Il a eu, parfois, des simulateurs à démasquer mais, en revanche, il a eu la joie d’être soutenu dans son œuvre par des êtres désincarnés, très bons, très élevés, se manifestant par des messages réconfortants et un fort appui spirituel.
Outre l’œuvre de soutien spirituel qu’il poursuit, la fonction de Maire qu’il exerce depuis une trentaine d’années dans le Tarn, de dirigeant des Éditions Jean Meyer qui publient la "Revue Spirite" dont il est le directeur, et des ouvrages de même inspiration, Mr Forestier assure la gestion et la direction de la Maison des Spirites, 8 rue Copernic à Paris. Dans celle-ci, des conférences variées et des cours publics sont offerts et suivis. De multiples expériences de voyance y sont fréquemment effectuées.