COMPTE RENDU DES ATELIERS

REVELATIONS ET ENSEIGNEMENTS

L’association spirite Jean-Bernard MARY-LAFON créée en 2008 succède à l'association des Disciples de JB Mary-Lafon (1980-1994) qui elle-même a succédé au G.E.P.P (Groupe d’Etude des Phénomènes Paranormaux) (1955-1980).

 

Cette association a pour but la diffusion de connaissances métaphysiques à travers les œuvres dictées par l’esprit de Jean-Bernard MARY-LAFON et d’autres entités, telles que le Cardinal Luçon, Dusfi Ammag,…

A notre connaissance, le phénomène spirite présenté sur ce site est unique.

 

Une entité maître, d’un plan supérieur, missionnée pour instruire des vivants, a poursuivi sa tâche sans relâche pendant plus de 60 ans, chaque semaine en séances privées ou au siège de l’association.

 

Cet enseignement, composé de textes dictés typtologiquement (lettre par lettre afin d’éviter toute intervention du mental récepteur), par les médiums Gaston BEAU, de 1928 à 1979, puis Lucien Pauillac, de 1985 à 1994, a été rigoureusement attesté :

  • par les cahiers sur lesquels tous les textes ont été écrits sous la dictée du médium
  • par les bandes magnétiques sur lesquelles la plupart des séances ont été enregistrées.

L’ensemble représente des milliers d’heures de travail, compilé en plusieurs volumes.

 

 

Au fil des séances, s’est tissée une doctrine d’Amour encourageant chacun à progresser sans cesse par l’effort intellectuel et moral, en développant la fraternité, la bonté, la Connaissance,… Et ce, afin de répondre à cette injonction : « Soyez de mieux en mieux des hommes, en étant pour autrui, exemple et cause de bien ». 

 

 

Jean Meyer - I.M.I - M.D.S

 

Selon Allan Kardec, "Le spiritisme est une science qui traite de la nature, de l’origine et de la destinée des Esprits et de leurs rapports avec le monde corporel. Et encore : Le spiritisme est à la fois une science d’observation et une doctrine philosophique. Comme science pratique, il consiste dans les relations que l’on peut établir avec les esprits ; comme philosophie, il comprend toutes les conséquences morales qui découlent de ces relations".

 

C’est sous l’égide de la haute autorité du fondateur du spiritisme, Allan Kardec (Léon, Hippolyte, Denisart RIVAIL, né à Lyon, 1803, mort à Paris, 1869), que nous allons assister, ici, à la création et au développement du Groupe d’Études des Phénomènes Paranormaux.

 

Au début du siècle, et en relations étroites avec des personnalités intéressées par les phénomènes du spiritisme, vivait, dans le midi de la France : Jean Meyer. Il était d’origine suisse et, nous dit Pierre Neuville, "viticulteur réputé, chef d’industrie, maître de forges, qui alliait à la rigueur d’un esprit scientifique, une foi idéaliste et sans défaut". Il était né à Riehen, en Suisse ; il mourut à Béziers, en 1931.

 

L’aisance que Jean Meyer acquit dans le développement de ses affaires, et la foi qui s’était affirmée en lui grâce aux recherches auxquelles il avait participé, l’engagèrent à créer :

 

 I - D’une part en 1919 : L’Institut Métapsychique International (I.M.I.). Celui-ci a pour but d’approfondir et de contrôler les phénomènes occultes surtout métaphysiques, expression due au professeur Richet, mais sur le plan scientifique, sous l’égide d’hommes compétents et en utilisant les facultés paranormales, humaines ou non, de certains êtres. Les causes profondes y sont recherchées, étudiées. Toutefois, les explications mises en avant ne peuvent constituer que des "hypothèses de travail" jusqu’à nouvel ordre.

 

Des expériences nombreuses, remarquables et dûment organisées sous contrôle sévère, ont été effectuées et relatées dans son bulletin périodique.

 

De Jean Meyer, le professeur Charles Richet a pu dire, à propos de cette fondation : "Jean Meyer n’est pas seulement généreux, il fut surtout intelligent". Sous la direction des docteurs Geley et Osty, on put être enregistrés des faits de première importance, grâce encore à Jean Meyer qui n’hésita pas, en la période 1920-1930, à faire venir à grands frais, de Pologne, des médiums exceptionnels par leur valeur et leur honnêteté : Ossowiecki, Kluski, Guzik, et d’Autriche : Rudi Schneider.

 

II - D’autre part, en 1924, la Maison des Spirites (M.D.S.) où peuvent se réunir ceux qui cherchent à approfondir la doctrine spirite. Cette Maison est épaulée par deux sociétés annexes : la Société d’Études Spirites (S.E.S) et la Société des Amis de la Maison des Spirites (S.A.M.S.).

 

Les deux institutions, IMI et MDS répondent aux deux façons d’aborder les phénomènes "paranormaux" :

I – à l’I.M.I., on s’interdit de postuler à priori une doctrine, méthode éminemment scientifique ; si une telle doctrine y était proposée, c’est qu’elle serait considérée comme la conclusion ultime et rationnelle des recherches poursuivies.

II – à la M.D.S., la doctrine est supposée connue et admise, au moins dans ses grandes lignes ; elle y est diffusée et approfondie. Cette doctrine postule que la connaissance ultime de Dieu et de l’Univers est vraisemblablement inconnaissable par l’esprit limité, en compréhension et en moyens, de l’homme ; cependant la logique intrinsèque du spiritisme, une fois admise permet, à ce même homme, d’aborder de vastes problèmes sur les plans ontologique et métaphysique, de transcender enfin les conclusions humaines en s’appuyant sur les très nombreux enseignements d’esprits supérieurs désincarnés.

 

Jean Meyer et Hubert Forestier

 

En 1924, Jean Meyer rencontre celui qui deviendra son disciple et son successeur : Hubert Forestier. Celui-ci, né à Angoulême, en 1901, avait été initié au spiritisme dès l’âge de douze ans et à la suite de curieuses expériences.

 

Celles-ci, initialement dirigées contre cette doctrine, tournèrent, en fait, en sa faveur. Le destin d’Hubert Forestier lui avait été clairement révélé et, il avait acquis une solide conviction étayée sur des faits personnels bien établis.

 

C’est ainsi que commence une période de dix ans pendant laquelle Jean Meyer et Hubert Forestier participent à de nombreuses et sérieuses expériences spirites, effectuées par des hommes de sciences, des chercheurs qui ont laissé des noms hautement connus depuis cette période fructueuse.

 

C’est ainsi qu’ils travaillèrent avec Léon Denis, Gabriel Delanne, le Professeur Richet, J. Maxwell, Calmette, Geley, Osty ; ils connurent aussi Camille Flammarion. C’était encore l’époque au cours de laquelle on pouvait disposer de grands médiums, tels que : Kluski, Rudi Schneider, Jean Guzik, etc.

 

Hubert Forestier a pu, ainsi, connaître de près les diverses formes de médiumnité et de phénomènes spirites. Il a eu, parfois, des simulateurs à démasquer mais, en revanche, il a eu la joie d’être soutenu dans son œuvre par des êtres désincarnés, très bons, très élevés, se manifestant par des messages réconfortants et un fort appui spirituel.

 

Outre l’œuvre de soutien spirituel qu’il poursuit, la fonction de Maire qu’il exerce depuis une trentaine d’années dans le Tarn, de dirigeant des Éditions Jean Meyer qui publient la "Revue Spirite" dont il est le directeur, et des ouvrages de même inspiration, Mr Forestier assure la gestion et la direction de la Maison  des Spirites, 8 rue Copernic à Paris. Dans celle-ci, des conférences variées et des cours publics sont offerts et suivis. De multiples expériences de voyance y sont fréquemment effectuées.